Ce film est connu aujourd'hui pour deux raisons ; la première est que les méchants se nomment entre eux par des couleurs, comme dans Reservoir dogs. La deuxième est qu'il y a eu un (mauvais) remake du film par Tony Scott en 2010, ce qui a permis de le (re)mettre en avant dans le genre du film de casse.
Ce film est un modèle d'efficacité, surtout dans sa première demi-heure; où la tension y est clairement palpable entre des techniciens du métro qui se demandent ce qui se passe et des étranges voyageurs qui vont prendre possession d'un métro, tout en donnant des ordres pour avoir 1 million de dollars.
Une des grandes forces est de proposer un casting formidable ; entre un Robert Shaw très flegmatique, à l'accent british prononcé, et un Walter Matthau qui est plus Droopy que jamais, mais qui distille tout au long du film son lot de phrases ironiques, qui a l'air de se foutre de tout, mais avec talent.
Ensuite, il y a la musique de David Shire, absolument formidable, et qui a contribué au succès du film, très polar 70's, et la qualité de la réalisation, avec un travail épatant sur l'influence de l'extérieur par l'intérieur.
C'est le genre de "petit" film que je me régale à (re)voir, car il représente aussi, par la nature des otages, une représentation du microcosme New-Yorkais, et un suspens toujours aussi haletant, durant les plus de 100 minutes.