Suite (et fin ?) de Un homme et une femme cinquante trois ans après. Celle de 1986 (complètement ratée) a été zappée dans le fil de l’histoire entre les deux amoureux. Je m'attendais au pire, mais c'est plutôt une jolie surprise que voilà. C'est avec une très belle et forte émotion que l'on retrouve à la fois les acteurs et les personnages. Ils ont vieilli côte à côte. Lelouch, lui, retrouve (presque) une nouvelle jeunesse. On retrouve un peu moins de ses tics et habitudes, les caméras tournent moins, les chansons sont moins présentes, une sorte d'apaisement donc. La musique trouve toujours une place importante et Calogero a pris avec réussite la suite de Francis Lai. Si l'histoire en elle-même n'a rien de renversant (entrecoupée d'extraits du film de 1966), les face à face entre Anouk Aimée (parfaite et toujours aussi belle) et Jean-Louis Trintigant (formidable) sont particulièrement touchants. Pleins de tendresse, de douceur, de poésie, de charme, de séduction et d'humour aussi. Des retrouvailles, nostalgiques et mélancoliques, très émouvantes pour un beau film sur la vie qui passe et sur l'amour. Le meilleur de Lelouch depuis bien longtemps...
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