Loin d’être un film sinistre, cet ode à l’existence et au marivaudage, poignant et beau à la fois, brille par l’espièglerie de Jean-Louis Trintignant et par la tendresse éclatante d’Anouk Aimée. Ils se sont rencontrés autrefois, il y a cinquante-trois ans plus exactement. Un homme et une femme dont la romance est splendide, fortuite et placé dans une divagation désormais anthologique, aura changé la manière de percevoir l’amour. Maintenant, le vieux coureur automobile a la mémoire atrophiée. Un magnifique métrage qui parle de la vieillesse avec ces visages et ces corps abimés par l’existence, du crépuscule enchanteur d’une vie