Comme le rappel si bien le prologue sur les paroles de Bauhaus, Bela Lugosi est mort, son Dracula aussi. C'est le point de départ de cette oeuvre sous estimée de Tony Scott qui dès lors s'approprie le mythe du vampire dans un style arty et atmosphérique. L'occasion de retourner les conventions du genre.
Très justement découpé en deux parties, le film n'a pas pris une ride (forcement...) si ce n'est l'ambiance sonore teintée de résonances rétro désormais maladroites. Autre point noir, le passage d'une parties à l'autre se fait resentir par un changement de rythme causant un creux narratif au centre du métrage, autant être prévenu.