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Ça s'ouvre sur un plan crépusculaire et c'est la Beauce. On peut dire que comme pour Ubu, l'action se passe en Beauce, c'est à dire nul part ; c'est ce nul part qui permettra que des paires de personnages se croisent dans une atmosphère de fin du monde. On y croise le ciel éclaté des grandes plaines et des friches industrielles. Un sorte de beauté misérable des espaces ruraux.
Le film assume sa violence, la mettant en scène même contre ce qu'il existe de plus fragile.
Le film est servi par un casting parfait, parfaitement dirigé et des dialogues bien taillés. Certains spectateurs pourront trouver le démarrage un peu lent et surtout étrange le nombre improbable de deus ex machina.
Moi qui y suis allergique, pourtant...
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Créée
le 11 janv. 2016
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