L'humanité*
(*L’humanité au double sens du terme, comme dans le film de Bruno Dumont : l’ensemble des êtres humains, des bipèdes ; et aussi la compréhension, la compassion envers les humains. Mais à entendre,...
Par
le 3 févr. 2016
42 j'aime
7
Voici un film profond. Sans fioritures et tout le tralala.
Dénuement, plaine rase, paysages post Tchernobyl, image travaillée dans une déclinaison de gris, les blousons sont noirs... et de-ci de-là, éclosion de pépites bien choisies. La jeunesse y apparaît extrêmement pauvre. Et pourtant, elle nous montre les joies simples, à la portée de tous, de la vie et de l'amour; le bonheur dans la non possession, la confiance en la vie.
Et en plus, on rit.
Tout est mis en valeur, pensé, ressenti. Gros plans qui en disent long, pas besoin de beaucoup de paroles dans ce film, les mots sont choisis et bien balancés. Quand Mickaël Lonsdalles nous envoie : "parce que vivre, c'est un peu plus que respirer", je crois que tout est dit !
Créée
le 6 févr. 2016
Critique lue 246 fois
1 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Les Premiers, les Derniers
(*L’humanité au double sens du terme, comme dans le film de Bruno Dumont : l’ensemble des êtres humains, des bipèdes ; et aussi la compréhension, la compassion envers les humains. Mais à entendre,...
Par
le 3 févr. 2016
42 j'aime
7
Il suffit de quelques plans pour retrouver ce qui fait désormais l’âme singulière du cinéma de Bouli Lanners : une primauté accordée à l’image, des informations lacunaires, et un parcours de...
le 17 janv. 2017
30 j'aime
11
Merci Senscritique de m'avoir permis de découvrir ce soir un grand acteur et un grand cinéaste, Bouli Lanners. "Les Premiers, les Derniers" c'est un concentré d'honnêteté mis sur pellicule, de la...
le 11 janv. 2016
27 j'aime
3
Du même critique
Franchement, on ne me l'aurait pas prêté, je ne l'aurais pas lu. Le simple fait que l'on puisse y parler du monde carcéral en Corée pendant ses heures sombres me suffit à ne pas ouvrir ce genre de...
le 30 janv. 2016
2 j'aime
Envie de le revoir!
le 14 oct. 2017
1 j'aime
Voici un film profond. Sans fioritures et tout le tralala. Dénuement, plaine rase, paysages post Tchernobyl, image travaillée dans une déclinaison de gris, les blousons sont noirs... et de-ci de-là,...
le 6 févr. 2016
1 j'aime
3