Franchement, on ne me l'aurait pas prêté, je ne l'aurais pas lu. Le simple fait que l'on puisse y parler du monde carcéral en Corée pendant ses heures sombres me suffit à ne pas ouvrir ce genre de livre. Mais c'est une immersion totale. Les personnages nous prennent par la main pour nous emmener dans leur lutte pour la liberté, la vie. De la finesse. De l'amour, de la désillusion. Le rythme lent. Le temps d'une vie avec ses choix, ses engagements. La peinture. La cuisine coréenne. La chute du mur de Berlin.
C'est ce qu'on appelle "un gros pavé" que j'ai dévoré !