Depuis Lost in translation je ne loupe pas une occasion d’aller au cinéma voir les nouveaux films de Sofia Coppola (Sauf Somewhere que j’ai vu à la télé plus tard). C’est donc le cœur léger que je suis allée voir Les proies.
Je ne comparerais pas cette nouvelle adaptation du roman de XX au film de Don Siegel (1971) car je ne l’ai jamais vu.
Sofia Coppola a voulu une relecture de ce roman du point de vue des femmes. On commence par une jolie histoire, des femmes sauvent un homme, un militaire ennemie qui plus est ! De la charité chrétienne tout ce qu’il y a de plus altruiste. L’histoire se termine d’une façon assez inattendu… On y retrouve des thèmes qui lui sont chers : les femmes, l’ennuie, l’amour etc. Mais dans un film différent de ce qu’elle nous avait habitué.
Elle a gagné le prix de la mise en scène à Cannes et c’est amplement mérité. Elle a se don de faire vivre ses personnages au travers d’actrices et d’acteurs formidable. D’ailleurs ils ont tous l’envie de rejouer pour elle.
Je suis littéralement tombée amoureuse de la photographie de Philippe Le Sourd. Elle donne une atmosphère vraiment spéciale. Le film a été tourné en 35mm ce qui est assez rare de nos jours, elle a dû se battre pour ça, mais le résultat vaut le coup. L’image est très douce, la lumière à la bougie rend tout ceci incroyablement feutré. Le format même de l’image (1,66) donne un impression d’enfermement. Notre champ de vison est restreint, comme celui des différents personnages.
La musique du groupe français Phoenix a aussi son importance en portant le jeu des actrices.
J’ai été ravi de retrouver Sofia Coppola pour La proies que j’ai beaucoup aimé. Cependant si vous n’étes pas fan de son travail et de ses thèmes ne tentez pas le diable.