Smells like keen spirit.
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Un très bon Siegel/Eastwood dérangeant sur bien des points et allant bien plus loin dans la réflexion que ne le laissent suggérer les premières images.
Si le départ se veut tout particulièrement théâtral autant dans le jeu volontairement surjoué des acteurs que dans les dialogues caricaturaux des différents protagonistes, on sombre allègrement dans cette confrontation sexuelle par la suite pour en sortir légèrement meurtri et pensif presque deux heures plus tard.
Un Clint magnifique dans sa trentaine, jouant à contre-emploi sur un ton cynique et hypocrite pour en ressortir tel le christ sur sa croix. On a à faire à un Clint humain, loin d'être indestructible (et bien au contraire, mutilé), se jouant de chaque protagoniste pour aboutir à ses fins.
On retiendra tout particulièrement l'ambiance visuelle, entre tableau gothique et huis clos obscène, dérangeante et relativement lourde, jouant grandement en faveur des thèmes abordés.
Créée
le 27 mars 2011
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