Un kilomètre à pied, ça use, ça use...
En voyant ce film, il est difficile de ne pas penser aux Bronzés, car c'est peu le même postulat de base, sauf que là, les cinq personnes (deux femmes et trois hommes) font de la randonnée. On y trouve même un équivalent à Jean-Claude Dus en la personne de Philippe Harel, le réalisateur du film, mauvais comme un cochon.
L'histoire est celle d'une randonnée où chacune des cinq personnes est à un point différent de leur vie ; deux d'entre eux sont dans une liaison adultère, l'une en a marre de vivre des petites histoires et veut vivre le grand amour, l'un veut juste s'amuser, et on a donc le Jean-Claude Dus de circonstance.
Le scénario n'est pas ce qu'il y a de mieux, avec des situations assez éculées (à un moment, ils vont tous se perdre dans leur marche), sauf une idée sympa, mais pas exploitée, où le personnage de Karin Viard rêve plusieurs fois de sa vie idéale, sans ses soucis quotidiens. Par contre, pour avoir déjà fait de la randonnée, c'est extrêmement juste sur la mise en condition, et la difficulté que c'est de marcher à perte de vue dans la forêt.
Par contre, ça n'est pas aussi drôle que je le pensais, bien qu'il y ait Benoit Poelvoorde qui joue le guide et qui reste assez sobre au fond. Reste qu'il est accompagné de la sublime Géraldine Pailhas, et rien que pour ça, ce film ne peut pas être nul.
Reste que le film n'est pas désagréable à voir, il m'a même donné envie de refaire de la randonnée, mais c'est un peu un succès inexplicable (il avait été le carton surprise lors sa sortie, en 1997).