Dix ans après leurs vacances corses, les quatre copains randonneurs de Philippe Harel sont cette fois sur la Côte d'Azur, à Saint-Tropez... le lieu de tant de nanars ou comédies ratées. Il y retrouvent par hasard leur ancien guide -Benoît Poelvoorde- aujourd'hui affairiste, qui les introduit dans la jet-set locale.
Malgré la sympathie qu'on a pour les comédiens, on constate vite que le réalisateur et co-auteur Harel n'a pas grand'chose de plus à faire dire ou à proposer à leur personnage. Ils sont si communs, le scénario et le film dans son ensemble manquent si visiblement d'ambition et d'imagination qu'on a parfois le sentiment d'une comédie bassement commerciale, fondée sur ses têtes d'affiche, dont celle de Poelvoorde qui, tout en faisant son Poelvoorde -qu'on aime au demeurant- a au moins le mérite de donner du tonus à la comédie.
Conjointement à une histoire paresseuse et à des gags rudimentaires, Harel met en scène des figures typées et contrastées tout en clichés: le ronchon (Harel lui-même), la fille sage (G.Pailhas) et la délurée (K.Viard). Quelques séquences peuvent amuser; le reste du temps, on flirte avoir l'indifférence ou l'ennui.