Des images d'archives sur le sort des enfants victimes de la barbarie des adultes au cours des guerres. Zut, je me suis gouré de film, je vais ressortir. Ah non, c'était le générique ! Sans rapport avec le reste du film, ce doit être une sorte de caution de sérieux pour amadouer la critique.
Le film peut commencer.
Imaginez que vous emmenez en vacances votre petite amie sur votre île préférée, celle où vous aviez passé de super moments quand vous étiez encore ado.
Mais là, à part quelques gamins, la petite île aux maisons blanches est déserte, pire qu'un village de Lozère un jour de confinement en hiver.
La petite ballade en amoureux va vite partir en couilles de pangolin à la sauce caramel.
Sur cette toile de fonds minimaliste le cinéaste uruguayen Narciso Ibáñez Serrador, peut-être inspiré par Sa Majesté des mouches de William Golding, nous offre un film d'horreur-culte qui aura au moins le mérite d'empêcher certains touristes de prendre le bateau pour polluer les rares petites îles encore authentiques avec leurs déchets plastique.
Pas d'échappatoire possible pour le couple, montée de l'angoisse, musique anxiogène, ¿Quién puede matar a un niño? (« Qui peut tuer un enfant ?) est le genre de film effrayant qui restera gravé dans la mémoire de ceux qui l'ont vu.