Oubliez toute notion de crédibilité, face à un nanar cheap et au budget rachitique

Armez-vous de patience si vous vous lancez dans le visionnage de ce film, tant ce dernier s’avère hautement fatiguant psychologiquement.


Les Rongeurs de l'apocalypse (1972) raconte comment des scientifiques, voulant mettre un terme à une invasion de rongeurs, se retrouve avec une prolifération de lapins à taille… humaine ! (suite à une mauvaise expérience).


Dit comme cela, ça fait plutôt sourire, mais en réalité, William F. Claxton s’était inspiré de ce qui s’était passé en Australie, avec l’introduction du lapin au XIXème siècle, devenant par la suite, une catastrophe dévastatrice environnementale à l’échelle du pays. Sauf qu’en réalisant cette Série B science-fictionnelle horrifique mettant en scène des lapins de 90kg et mesurant pas moins de 2m, le sujet qui semblait sérieux aux premiers abords, devient vite risible. On vous laisse imaginez ce que cela rend à l’image, d’autant plus qu’à l’époque, à défaut d’utiliser des CGI ou de la stop-motion, ils ont utilisés de vrais de lapins qu’ils ont filmés en gros plans (ou devant des maquettes) afin de nous faire croire qu’ils sont à taille humaine.


90min durant lesquelles on assiste à une attaque de lapins géants et où la population tente tout ce qu’elle peut pour les combattre. Avec des gros plans de lapins galopants ici et là, dans des reconstitutions de villes en miniatures. Oubliez tout ce que vous saviez sur les lapins, ici, ils ne sont plus herbivores mais carnivores ! N’hésitant pas un seul instant à s’attaquer à la population, avec effusions de sang couleur… rouge vif.


Oubliez aussi toute notion de crédibilité, histoire de nous achever d’avantage, ils ont eu la brillante idée de mettre au ralenti toutes les séquences où la meute de lapins sanguinaires courent vers leurs proies (parce que c’est bien connu, c’est un animal qui ne court qu’au ralenti). Un nanar extrêmement cheap et au budget rachitique où vous pourrez ressortir votre plus beau plaid, et vous allongez tranquillement dans les bras de Morphée car le rythme y est particulièrement lénifiant.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

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le 10 juin 2020

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