Pendant près de 30ans, Steven Hilliard Stern aura réalisé des téléfilms comme un frénétique, à raison de 2 à 3 films par an. Faisant fi de la qualité au détriment de la quantité, cela se ressent aisément avec Les roues de la mort (1987), petite Série B qui se regarde sans déplaisir et qui s’oubliera sans difficulté.
Ici, nous avons affaire à un vigilant-movie où le protagoniste principal venge la mort de sa famille (et accessoirement, le viol de sa petite amie). Joey, au physique de boy-scout, propre sur lui, dénote dans ce petit patelin où traine une bande de rednecks (les fameux badguys). Bien décidé à se faire justice lui-même, plutôt que de simplement prendre « sa bite et son couteau » et partir les dézinguer un à un, il n’a rien trouvé de mieux que de construire un monster truck de 5m de haut et pesant pas moins de 8 tonnes. C’est au volant de son bolide, qu’il va mener jusqu’à son terme, son expédition punitive.
Le tout s’avère passable, avec des méchants pas vraiment méchants et des gentils très… gentils. Ça ne vole pas bien haut et il faudra attendre la moitié du film pour que démarre ce pourquoi nous avions lancé le film, à savoir : la vengeance et la conception du fameux camion.
Patience est mère de sureté qu’ils disaient… Dans le même style et tout aussi mal fichu, il y aussi cet autre téléfilm : Le volant de la mort (1992) aussi appelé "Camions de la mort", même salle, même ambiance.
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« Cet homme a tué ma femme et mes enfants (...) et ça ne lui coute que 300 balles ?! Il mériterait qu'on le pende par les couilles. »
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