À chaque année sa flopée de prix et surtout, un constat bien général : les films à Oscar, sensation de l’année, ne sont pas – à de nombreuses exceptions près, on vous voit venir – les œuvres qui marquent réellement le public, et s’ancrent dans le temps. Souvent des métrages cochant les cases du tout hollywoodiens sont avant tout des films à l’académisme ressenti, qui ne prennent que peu de risques et sont là pour flatter un jury qui a son lot de codes à respecter. C’est d’ailleurs pour cela qu’on les oublie, persuadé·es que la marque qu’ils nous laissent lors du premier visionnage sera indélébile, mais s’apercevant rapidement qu’elle est – souvent – la même à chaque étape. En 1984, si Amadeus gagne le prix du meilleur film et que lui, on ne l’oublie pas, on ne peut pas en dire autant de ses concurrents. La déchirure, La route des Indes, A soldier’s story, sont autant de titres qui sont tombés dans les archives, aux côtés de celui qui nous intéresse aujourd’hui, Les saisons du cœur.


Lire la critique en intégralité : https://onsefaituncine.com/2021/12/02/les-saisons-du-coeur-oscar-isaable/

ThierryDepinsun
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le 6 déc. 2021

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