Pour écrire ma critique de La ruée vers l’or, je m’étais amusé à utiliser des revues de presse du film Le revenant. Et cela collait pas mal.
Je réitère l’expérience (que je vais réunir dans cette liste), mais cette fois, je ne mettrai le film qu’à la fin et en grisé. Saurez-vous le trouver ?
Un jour, un [inconnu] s'écrase [dans la forêt] où [la Schtroumpfette] vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la [forêt], [la Schtroumpfette] quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes [le Schtroumpf à lunettes, le Schtroumpf maladroit et le Schtroumpf costaud] dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, [la Schtroumpfette] découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
Après le revers critique essuyé avec [Les Schtroumpfs 2], l’univers cinématographique [Schtroumpfs] reprend du poil de la bête avec ce film abouti et souvent drôle. La mise en scène de [Kelly Asbury] combine avec aisance les scènes intimes et d’action. (Direct Matin) Renouvelant complètement le genre, [la Schtroumpfette] se démarque de tous les films de [Schtroumpfs] vus jusqu'à maintenant. D'abord parce que c'est une femme, et quelle femme ! (Le Parisien) Mission accomplie : divertissant, héroïque et engageant, rempli de (belles) scènes d'action très modernes, [Les Schtroumpfs et le Village perdu] est un superfilm porté par une [Schtroumpfette] inspirée (Ouest France). [la Schtroumpfette] et [le réalisateur Kelly Asbury] apportent au genre une légèreté et une distanciation appréciables. (Le Monde)
[La Schtroumpfette] est une [Schtroumpf] étincelante qui illumine tous les plans. Pourtant, l'enthousiasme disparaît progressivement. Même si quelques pointes d'humour viennent persiller l'histoire, si un brin de féminisme assumé relève la sauce, [la Schtroumpfette] a beau être extraordinaire, l'intrigue est trop banale. (Le Figaro)
C’est dans cette veine purement initiatique que le film captive à tel point que le reste (une flopée de séquences d’actions spectaculaires à grand renfort de ralentis hyperléchés), apparaît comme une garniture un peu vaine. (Les Inrockuptibles)
En réduisant [Les Schtroumpfs et le Village perdu] à un pur pop-corn movie qui n’a d’intérêt que dans un cadre collectif de franchise, [Sony Pictures Animation] en a forcément abîmé l’intensité psychologique. Le résultat n’est pas mauvais, mais dans la lignée du tout-venant de chez [les Schtroumpfs]: c'est fun, drôle, très sympa. Rien d’autre. (aVoir-aLire.com) Intensément laid et brouillon dans ses moments d’action, inepte, voire insupportable, dans sa représentation de la Grande Guerre [contre Gargamel], c’est in fine dans son incompréhension de l’héroïsme (...) que le film achève de révéler son cœur secret : [Les Schtroumpfs et le Village perdu] ne parle de rien, ni de condition de la femme ni de mythologie, encore moins de civilisation. (Libération)
Le film d’origine est bien entendu Wonder Woman de Patty Jenkins, avec Gal Gadot. Le synopsis et la revue de presse proviennent d’Allocine.