On peut pas demander à un centriste amoureux des institutions d'écrire un travail sérieux sur le procès de la gauche radicale. Juste recycler ses dialogues pour les faire réciter par de bons acteurs, façon "The Newsroom".
Plus je vieillis et ma pensée politique se construit, moins j'ai de patience pour Sorkin qui est ici aussi généreux que dans "A Few Good Men" ou "Charlie Wilson" avec les institutions capitalistes, le tout servi avec une rhétorique de boomer et un sens de la répartie usé.
De l'inventaire de symboles, de bons mots et de formules qui noie toute forme de réflexion et de subversion et du cinéma, n'en parlons-pas...
Donc Aaron, pitié, écris sur des connards qui t'inspire comme dans "The Social Network" ou sur le sport comme dans l'excellent "Moneyball" ou le sympa "Molly's Game" mais pitié, je veux plus entendre tes dissertations politiques pas plus inspirés qu'un discours de Macron.
Et sinon, je me demande pourquoi on laisse toujours Redmayne devant une caméra ?