Hommages et des espoirs
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Un flic véreux (Vlad Ivanov), une magistrate retorse (Rodica Lazar), une beauté fatale ( Sculpturale Catrinel Marlon) Gilda, comme l’héroïne du film de Charles Vidor –, des policiers transformés en voyeurs, des criminels aux méthodes expéditives, un guet-apens dans un studio de cinéma et même une scène de douche ressuscitant celle de Psychose d’Alfred Hitchcock.On ressent tout le fantasme d’un cinéaste qui reconstitue des sortes de mythes de sensualité et de diablerie, qui ont fait le succès de très grandes actrices américaines ou européennes.
Les siffleurs est un film à tiroirs. Pendant tout le début, on a du mal à situer qui corrompt qui et les rôles dévolus à chacun, dans cette vaste organisation de trafic de liquidités et de délivrance d’un détenu. C’est cette écriture complexe et intriquée de liens ténus entre les évènements et les personnages, qui donnent à ce film une dimension supérieure à la plupart des polars
Corneliu Porumboiu s’amuse à dynamiter les codes du polar avec une intrigue où rien ne se passe comme prévu. Sur une bande originale faisant la part belle aux airs d’opéras, notamment la barcarolle des Contes d’Hoffmann d’Offenbach, un film inventif et malin, aussi noir que le désir lorsqu’il est contrarié.( ARTE )
Pour la petite histoire le Silbo est une langue sifflée, qui se transmet de générations en générations sur l’Ile de la Gomora, située au sein des îles Canaries. 22 000 personnes la parleraient et il semblerait que ce soit le seul langage de ce style, identifié par les linguistes sur la planète
Créée
le 22 mars 2022
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