Les Super Flics de Miami par Incertitudes
Attention. Les Super-flics de Miami de Bruno Corbucci est à ne surtout pas confondre avec Deux Supers-flics réalisé par Enzo Barboni en 1978 tant la différence de qualité entre les deux films est énorme.
Les Super-flics de Miami date de 1985 et fait figure de dernière véritable collaboration entre Bud Spencer et Terence Hill si l'on excepte le western Petit papa baston de 1994.
Ce qui a fait la marque de fabrique du duo, tout d'abord, c'est son humour omniprésent via les vannes chocs que se lancent les deux compères. Petit soucis, ici à une ou deux répliques près, la rigolade est absente.
On espère se rattraper sur des bagarres toujours très bien mises en scène. Deuxième problème, nulle empoignade ici. Ils en sont même à préférer utiliser leurs armes plutôt que leurs poings. Un comble !
Troisième et dernière absurdité, on nous a même collé une romance, qui reste chaste certes, entre le gros Bud et, de mémoire tant le film m'a peu marqué, une indicatrice.
On se retrouve donc avec un film policier qui me fait beaucoup penser à ces séries américaines, comme il y en avait à la pelle dans les années 80, comme Chips ou Hooker, mou du genou, raciste par moment, avec tous les clichés du genre. Seule la musique electro-punk des frères La Bionda qui remplace les De Angelis est à découvrir.
Je suis peut-être sévère mais adorant ces deux acteurs, je suis plus que déçu par ce film que j'attendais de la même veine que Deux Supers-flics et qui me fait penser que ces deux-là n'ont pas eu la porte de sortie qu'ils méritaient.