Sorti en 1957, Les tambours de la guerre est un western résolument pro-indien. Ce n’est plus une originalité depuis le début de la décennie. Mais ce qui rend vraiment intéressant ce film est son approche quasi documentaire de la vie des apaches. Pour la première fois, on vit avec eux, on pénètre sous leur tente, on apprend comment ils y dorment, comment ils la construisent. Leurs moeurs et coutumes sont ici montrés avec beaucoup de justesse, me semble-t-il. Les acteurs sont remarquables et parfaitement crédibles. Réginald le Borg signe ici un film très correctement réalisé avec des scènes d’une très belle inspiration comme celle où accouche une américaine dans la même pièce où l’on opère un indien, pourtant l’ennemi.
A cette occasion apparaît Stuart Whitman qui enchaînait à l’époque les petits rôles avant de connaître le succès au cinéma et à la télé dans Cimarron.