Si, avant même de voir ce film, vous aviez des préjugés concernant le milieu du naturisme, évitez à tout prix de le voir.
Le film dresse le portrait d’un couple de parisien dont la vie est rythmée par la routine (métro, boulot, dodo). On sent clairement que leur couple bat de l’aile. Ils tombent sur l’annonce d’une résidence secondaire située du "l'île du Ventus" (un clin d'oeil évident à la célèbre "île du Levant") et y jette leur dévolu. Mais c’était sans savoir que cette dernière est une île… naturiste !
Franck Landron et son scénariste Gilles Cahoreau n’y sont pas allés de mains mortes avec les clichés nauséabonds sur le naturisme. Ils y sont même allés à la truelle, comme des sagouins, dépeignant non pas une île naturiste, mais un ersatz du Cap d'Agde (où règne le libertinage).
Alors que le naturisme prône des valeurs (de tolérance et respecter des individualités par exemple), ici le film nous dépeint un tout autre univers, où le voyeurisme est roi, où « les gens baisent dans les dunes » (dixit le film), ce n’est pas le naturisme qui y est montré dans ce film, mais le libertinage pur et simple.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄