Metôl

Un film qui pose tout un tas de questions métaphysiques, on a des robots qui utilisent d'autres robots pour voyager dans l'espace, peut-on considérer ça comme de l'esclavage ? Est-ce-que le fait qu'Orson Welles "joue" dans ce film annule-t-il tous les bons trucs qu'il a pu faire avant ? est-ce-que les robots ont un sexe ? Est-ce-que le fait qu'un robot femelle arrive à porter une poutre permet-il de considérer ce film comme de la science-fiction ?

Trop de questions sans réponse et il vaut mieux qu'elles le demeurent. Parce que bon... c'est quand même totalement chiant comme film, on dirait un dessin animé prévu par la télé qui a pu s'offrir un bon casting vocal, sans pour autant en faire quelque chose d'intéressant.

Tout est perché, on n'a aucune explication sur ce qui se passe, c'est le bordel, ça bouge, ça explose de partout pour des enjeux perchés comme pas possible... Le tout mal dessiné, mal animé... C'est exactement ce que j'appelle de la sous culture de prolétaire, un "film" fait pour vendre des jouets, c'est vraiment d'une nullité abyssale, ils ne font rien pour cacher les ambitions purement mercantiles du bousin.

Parce que les combats mous faut se les taper, par contre on te montre bien comment un robot surarmé a besoin d'un pistolet qui est en fait un autre robot qui se transforme.
On a un petit gamin qui sert à rien, sans doute là pour que le jeune spectateur puisse s'identifier en tant que consommateur dans des transformers et aller racketter à la cour de récré ses copains pour se payer les dernières figurines...

Mais je retiendrai surtout le fait que le dernier rôle d'Orson Welles soit celui d'un trou du cul de l'espace.