J'irais me torcher avec vos classiques.
Non content de s'être foutu de la gueule des gamers du monde entier, d'avoir épousé Milla Jovovich, d'avoir violé deux franchises mythiques en même temps et d'avoir enfanté un des pires remakes de la création, le sympathique Paul W.S. Anderson se torche cette fois avec les écrits de Dumas père, en laissant bien visibles de belles grosses traces brunâtres et nauséabondes.
Non pas que l'idée d'imaginer une vision décalée du classique de Dumas était mauvaise (après tout, Richard Lester l'a déjà fait et plutôt bien), mais encore aurait-il fallut un minimum de savoir-faire à la barre, chose qu'Anderson ne possède absolument pas, pas plus que les scénaristes qui n'ont du lire que le résumé à l'arrière du bouquin.
Réduisant ses mousquetaires à peau de zob, Anderson donne une fois de plus le bon rôle à sa femme, la filmant sous toutes les coutures, la bonne dame passant le métrage à sauter dans tous les recoins comme si elle était encore dans "Resident evil". Seul Christoph Waltz parvient à rester un minimum digne dans tout ce foutoir.
Copiant bêtement le style de Zack Snyder et de Guy Ritchie période "Sherlock Holmes", Anderson transforme, sous nos yeux ébahits, un monument de la littérature en bouillie informe et indigeste, d'une stupidité sidérante à destination de spectateurs lobotomisés. Le pire dans tout ça, c'est que le gus croit visiblement au succès de sa purge, nous laissant aux prises avec un fin ouverte annonçant une suite éventuelle. AH NON !