Les Trolls
5.2
Les Trolls

Long-métrage d'animation de Walt Dohrn et Mike Mitchell (2016)

Pfffff...
Que c'était long... Pas très mauvais, mais mauvais quand même...
Il fallait vraiment être une après-midi morose d'automne, en vacances au milieu de nul part pour que ce film paraisse une bonne idée pour occuper les enfants...
Et non, ce n'en était pas une.
Tout n'est pas à jeter, mais disons qu'il n'y a rien à garder.
Alors on a une personnage hyper positif qui hyper positive sa voie vers la réussite - et bien sûr, elle doutera mais le personnage hyper négatif, à ce moment-là, la tirera vers le haut. Oh, et bien sûr, c'est un couple, donc ils finiront ensemble, et cette scène éclipsera à elle seule le fait que jusqu'à présent c'était elle l'héroïne ; maintenant, c'est lui. C'est con, un avait un personnage certes insupportable, mais fort et féminin, mais non, finalement elle a besoin de s'appuyer sur un homme à la fin.
Je reprends, donc après avoir passé le film entier à positiver, elle finit par positiver tout le monde autour d'elle, et les méchants tristes deviennent des gentils joyeux.
C'est-à-dire exactement ce qu'on pouvait prédire au bout de deux minutes de film. Le déroulé n'offre aucune surprise à un adulte (ce qui m'a permis de rassurer ma fille de cinq ans qui était flippée devant une scène assez tôt dans le film, quand la protagoniste vient de quitter son village et passe de péripéties en péripéties, sans aucune structure ni logique dans la suite de l'histoire).
On est dans un film pour enfant, certes, mais on est aussi chez DreamWorks. Je pense que personne n'a été surpris du dénouement de Kung Fu Panda ou de Dragons, mais ces films recelaient des surprises, des moments qui parvenaient à atteindre les adultes.
Rien de tout ça ici, la seule chose qui m'ait franchement atteinte, c'est un ras le bol (je me demande si nausée ne serait pas plus juste...) devant ce déferlement de paillettes, de musiques et de trucs mignons jusqu'à l'écœurement - ouais, finalement, nausée c'est pas mal.
Il faut avouer que musiques et dessins s'accordent bien ensemble, mais pour quel résultat...


Ah, si, il y avait une réplique magnifique, le sarcasme de tous les sarcasmes, celui que j'aurais aimé encadrer et réciter tous les soirs en me couchant. Mais bien sûr, je ne m'en souviens pas - et c'est probablement une excellente chose, non ?


Bref.
Nope.
Nope nope nope.

Pierre_Marot
5
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Créée

le 3 déc. 2016

Critique lue 311 fois

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Pierre Marot

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