Alors que Poppy et Branch sont désormais ensemble, ce dernier cachait à sa dulcinée que jadis, il était membre du boysband Brozone, et que la vie a conduit à la séparation du groupe. Au moment du mariage d'amis, il apprend que l'ainé, Floyd, a été enlevé par des stars de la pop afin de lui retirer son talent musical ; donc, ils vont partir à sa poursuite.
Le premier Trolls était une réussite, avec le fait qu'il y ait énormément de chansons originales, dont Can't stop the feeling, ou des reprises souvent réadaptées. J'avais quasiment oublié sa suite, sortie durant la pandémie, et voilà trois ans plus tard la continuité (et conclusion ?) de cette saga qui tient avant tout à sa bonne humeur, ainsi qu'à la musique. Mais là, c'est un film dont on sent que Dreamworks a voulu presser toujours un peu plus le citron de la rentabilité quitte à ce que ça raconte peu de choses, au profit d'un rythme toujours plus fou, au point que la vision, même assez courte (moins de 80 minutes !) en est exténuante.
La formule est toujours là, avec des chansons à gogo (dont une reprise intéressante de Fame), avec la nouveauté propre à Dreamworks qui est l'ajout de différents styles graphiques, dont deux passages en animation traditionnelle dans une sorte de trip, mais l'argument scénaristique est vraiment très voire trop mince pour en voir un quelconque intérêt.