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Fight hawks
The killers suinte la classe absolue dès ses premières secondes : c’est un carrefour nocturne qu’on croirait sorti d’une toile de Hopper, un diner dans lequel surgissent deux larrons qui vont, avec...
le 23 avr. 2015
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Funny when you lose a fight, ain't it?
Un homme s'est fait assassiner dans une ville reculée par deux tueurs à gages. Un enquêteur, délégué par une société d'assurance, va tenter de déterminer pourquoi.
Le scénario tient son originalité de sa narration, faite de flash-backs provoqués par les témoignages des diverses personnes ayant connu le défunt.
Il réussit ainsi, malgré son classicisme certain, à passionner le spectateur en ne fournissant les informations qu'au compte-goutte. Se dessine alors sous nos yeux une intrigue implacable de logique qui réussit à entretenir le suspense, d'autant plus que plusieurs scènes à la tension paroxystique pourraient réveiller le plus narcoleptique des cinéphiles.
La réalisation est splendide et parsemée de plans-séquences majestueux, le choix des acteurs, judicieux (même si je n'ai trouvé Ava Gardner "que" belle, à mon grand regret), les dialogues, agréables.
Si je devais émettre un reproche, ce serait que les personnages manquent légèrement d'épaisseur psychologique, mais ce serait chipoter face aux innombrables qualités de ce bijou du film noir.
Le scénario tient son originalité de sa narration, faite de flash-backs provoqués par les témoignages des diverses personnes ayant connu le défunt.
Il réussit ainsi, malgré son classicisme certain, à passionner le spectateur en ne fournissant les informations qu'au compte-goutte. Se dessine alors sous nos yeux une intrigue implacable de logique qui réussit à entretenir le suspense, d'autant plus que plusieurs scènes à la tension paroxystique pourraient réveiller le plus narcoleptique des cinéphiles.
La réalisation est splendide et parsemée de plans-séquences majestueux, le choix des acteurs, judicieux (même si je n'ai trouvé Ava Gardner "que" belle, à mon grand regret), les dialogues, agréables.
Si je devais émettre un reproche, ce serait que les personnages manquent légèrement d'épaisseur psychologique, mais ce serait chipoter face aux innombrables qualités de ce bijou du film noir.
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Créée
le 9 oct. 2010
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20 j'aime
2 commentaires
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