Un photographe de guerre rentre au Japon, et durant le vol, sympathise avec une hôtesse de l'air qu'il invite au restaurant. Mais elle va être enlevée par des femmes toutes habillée de collants noirs...
Avec ce film, on est proche dans l'esprit de films d'aventures comme les OSS 117 ou l'exploitation à l'italienne, avec ces couleurs pop, et bourrée de facilités scénaristiques. Mais qu'importe tant que la réussite est là. Alors oui, on peut se marrer devant les scènes tournées avec des transparences, de sublimes faux raccords, des scènes chantées gratuites pour faire vendre des disques, qui sont d'ailleurs de très bonnes armes de lancer, et même un rembourrage de soutien-gorge qui peut servir de grenade ! Mais j'ai trouvé ça réjouissant, Akira Kobayashi étant comme un chien dans un jeu de quilles, c'est d'ailleurs lui qui chante le générique d'ouverture avec des demoiselles qui se tripotent la poitrine bien qu'elles soient habillées, sous fond de couleurs acidulées. D'ailleurs, le film est réalisé par Yasuharu Hasebe, ancien assistant de Seijun Suzuki, et il a bien appris pour ces couleurs qui pètent.
Sorti en 1966 alors que la Nikkatsu voulait lancer des films d'aventures en couleurs, Les tueuses en collants noirs flirte allègrement avec la parodie, ce qui le rend au fond si réjouissant.