Film à sketches à la distribution impressionnante et pourtant si peu drôle. Jean Girault réalise le segment "Le vison" dans lequel une bonne gagne un vison lors d'un concours. Comédie de boulevard un peu surjouée sur fond de jalousie féminine et de jeu des apparences alors que se profile un repas d'affaire crucial. Girault dirige également le second segment "Le repas gastronomique" dans lequel Mr Bricheton gagne un repas de rêve dans le restaurant "A la poularde dorée". Mais les circonstances vont transformer le repas en catastrophe. Une histoire pas très aboutie et sans effet comique dans laquelle Francis Blanche n'a pas grand chose à faire. Le troisième volet ("La vedette") est l’œuvre de Philippe De Broca. Un modeste colleur d'affiche gagne une entrevue avec une vedette permettant d'apprécier le phrasé si particulier de Darry Cowl. Dans "Le yacht", Jean Girault présente un couple (avec les amants) venu récupérer un bateau qu'ils viennent de gagner. Encore du boulevard anodin, pas très recherché. Enfin dans le dernier segment "Le gros lot", le réalisateur Jacques Pinoteau décrit une famille provinciale gagnant un gros lot à la loterie. Mais l'outrance et les effets faciles gâchent le récit.