Vu en avant première le 14/11/2019 à Angers.
Les vétos, c’est, pour synthétiser un maximum, l’histoire d’une jeune femme fraîchement diplômée d’un diplôme de vétérinaire et avec des rêves de grandeurs pleins la tête qui se retrouve dans le village de son enfance, en pleine campagne, par un enchaînement maladroit de circonstances. Elle se retrouve alors à aider maladroitement le vétérinaire du coin, un homme au grand cœur qui ne voit que par son travail. C’est le début d’une belle aventure...
Pour tout vous dire, c’est le genre de film qui fait vraiment du bien. On rigole énormément car l’humour est très fin, on s’attache rapidement aux personnages, et surtout, le public est très vite attendri par les animaux.
La manière de filmer n’est pas incroyable mais pas dérangeante non plus, la réalisation est cependant très lumineuse (sauf certains plans de nuits complètement sous-exposés, assez difficile pour les myopes comme moi) agréable à regarder, mais s’il fallait définir le film en un mot, celui qui me vient en premier est le mot convivialité.
Julie Manoukian se sert ici avec beaucoup de justesse du talent de Clovis Cornillac (merveilleux acteur tellement son jeu est naturel) et l’étoile montante Noémie Schmidt (qui est le sosie d’Emma Watson, c’est vraiment troublant) pour animer des scènes aussi belles que touchantes, comme le vêlage.
On peut également faire un parallèle avec le très bon Au nom de la terre d’Edouard Bergeon, sorti cette année, dans la relation familiale du protagoniste principal.
Les films de ce genre doivent ce multiplier, il est important de voir le quotidien de ces travailleurs de l’ombre que l’on idéalise beaucoup trop.
Pour finir, je vous conseille vivement d’aller voir Les vétos en janvier, tant il est humain et touchant.
Baba