Comme beaucoup, par erreur, j'ai allumé une télévision, j'ai regardé l'écran... Je l'ai éteint puis, me levant pour fuir vers le cinéma, je me suis dis dans un rire nerveux "aller foutu pour foutu !"
Les premières notes de musique, les éclats de voix de Reno et Clavier et nous y sommes...
DONC,
Un film qui reprend paresseusement la trame scénaristique et les gags éculés de ses aînés en plaçant ça et là tous les parasites sans talent du cinéma français?
J'ai trouvé le casting "courageux", nouvelles et anciennes "gloires" jouant honnêtement (à l'exception de Baldini/Jar Jar Binks on est d'accord) en sachant que tout le monde leur crachera à la gueule avant même la sortie du film en salle.
Et pour ce qui est du contenu, là où trop attendaient peut être un ton léger et des blagues consensuelles sur l'hygiène ou la franchouillardise ( d'ailleurs je ne vois pas où vous n'avez pas eu votre compte petits ingrats) on trouve quelque chose d'autre à peine caché par les cris si critiqués et pourtant si attendus de Jacquouille... De la violence, des mensonges, de l'hypocrisie, de la peur, des lâches et des tyrans (hommes et femmes à égalité sur ce plan) mais aussi du courage et des questions.
Loin d'être idéale cette suite à le mérite de chercher. Prendre les Visiteurs pour les flanquer dans l'univers d'Astier en poussant vers le ton critique dont les inconnus avaient le secret dans les années 90. C'est ce que j'ai vu et ça m'a plu au point de me demander quand j'avais bien pu rire devant une comédie française pour la dernière fois...