Les voitures qui ont mangé Paris, un film australien qui sent pas vraiment le bush, mais plutôt la psychologie bon marché. Attention ce film ne contient que des bonnes idées, le drame réside dans leurs sous-exploitations qui le rendent totalement indigestes.
L'affiche présente un véhicule couvert d'épines de métal, vous ne le verrez qu'à la fin et c'est bien dommage. Les véhicules customés incarnent le thème de la voiture. Leurs absences conduisent inévitablement tous les accidents à rester dans la petite ville de Paris (clin d'oeil à la circulation de Paname connue pour être chaotique ? )
Le film démarre sur un accident, la manière de filmer soulève inévitablement la question, est ce un film de série B ou un téléfilm érotique (l'habitué comprendra cette limite floue entre ces deux catégories de film durant les années 70)? Suite à l'accident, le personnage se retrouve dans une communauté isolé. Comme toutes sociétés à la marge, elle possède ses propres codes, règles, monnaies.
Dès le départ, une partie du film concerne le milieu hospitalier quand l'autre partie se préoccupe de la vie des habitants.
Comme si l'histoire n'était pas assez compliqué, Peter Weir rajoute l'histoire de la meute de jeunes conduisant des voitures customisés qui créé une troisième scission dans le village et là, ...
On est perdu car le réalisateur n'a ni le talent ni l'intelligence de cadrer son film donc on tente désespérément de se raccrocher au personnage d'Arthur mais en vain, le héros est d'un pathétisme assez minable.
Il y a avait de quoi faire un bon film, il s'enlise dans une histoire de mélange des genres qui ne convient pas
Peut être que le film ne m'a pas convaincu parce que je n'ai pas le permis de conduire