Quand ceux qui sont au sommet de la société veulent aller toucher du doigt ceux qui sont tout en bas afin de comprendre ce qu'ils ressentent. C'est ce que raconte le film se Sturges, il le fait par le biais d'un réalisateur qui a pour projet de tourner un drame, mais n'ayant jamais connu le sujet qu'il souhaite aborder, il pense partir à la rencontre de la misère. Pour ce faire quoi de mieux que s’immerger parmi eux. C'est ainsi qu'il part sur les routes des états-unis avec quelques sous en poche, et habillé comme un vagabond. Sturges mélange dans son film comédie burlesque et fond social, mais la chose ne prend pas. Tout est trop gros, autant dans l'humour que dans le drame, ce que propose le réalisateur est l’inverse de ce qu'il voudrait montrer. Tout est trop fabriqué, on ne sent pas grand-chose là-dedans, et le discours qu'il emploie est constamment grossier. Le gag du bus fonctionne, mais il est trop long et va trop vers le lourdingue pour être une bonne mécanique. C'est le problème majeur de ce film la bonne mécanique, il y a bien des intentions mais ça manque cruellement de naturel.
Créée
le 31 janv. 2019
Critique lue 186 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Les Voyages de Sullivan
Une seule raison pour voir cette fable, une seule, anodine mais néanmoins majeure qui justifierait que quantité de spectateurs, même ceux n'ayant aucune attirance pour ce type film, se penchent sur...
Par
le 26 janv. 2012
23 j'aime
5
La démarche de Preston Sturges, aussi louable soit-elle dans ses intentions, se fourvoie quelque peu dans la tentative d'auto-critique artistique mise en abyme à laquelle il s'adonne dans Les Voyages...
Par
le 29 avr. 2019
15 j'aime
C'est vraiment une comédie grandiose, racontant comment un riche metteur en scène décide d'entreprendre un voyage initiatique vêtu comme un pauvre, pour pouvoir les comprendre et réaliser un film...
Par
le 29 avr. 2012
6 j'aime
Du même critique
En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...
Par
le 18 déc. 2019
79 j'aime
44
L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...
Par
le 28 janv. 2020
66 j'aime
16
Les années 60 à 70 ont été une très bonne période du cinéma, elles étaient inventives et permissives. Pourtant la censure était omniprésente, mais les cinéastes trouvaient tout un tas de stratagèmes...
Par
le 28 nov. 2019
56 j'aime
7
