Matador périphérique
Il y a dans l'histoire du cinéma espagnol sous Franco quelques films étonnants, signés Bardem ou Berlanga, par exemple, et le premier long-métrage de Carlos Sauras apparait lui aussi comme une...
le 5 janv. 2021
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Il y a dans l'histoire du cinéma espagnol sous Franco quelques films étonnants, signés Bardem ou Berlanga, par exemple, et le premier long-métrage de Carlos Sauras apparait lui aussi comme une anomalie, vu le contexte et le poids de la censure. Los golfos, dans une veine néo-réaliste, est souvent brouillon dans son scénario et peu assuré dans sa mise en scène (la corrida finale) mais ne peut qu'être jugé en fonction du manque de moyens et de la volonté d'être le plus authentique possible, au plus près de ces jeunes délinquants de la périphérie de Madrid, qui se mobilisent pour que l'un d'entre eux accède à son rêve de devenir matador. Le film a beau être construit de manière anarchique et maladroite, il n'en est pas moins un témoignage précieux sur la fin des années 50 en Espagne, du côté des défavorisés. Plus tard, désormais reconnu comme réalisateur, Saura usera d'un style bien différent, avec métaphores et allégories pour décrire le régime franquiste.
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le 5 janv. 2021
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