Je découvre, en épluchant Netflix, ce film dans les "Films italiens" (Où il y avait aussi "les vacances de Mr Hulot", les algo de Netfuck valent bien celles de Facebook, bref).
Why not ?
Y'a Sordi et de Sica que j'idolâtre, G Swanson (la dernière scène de Bld du crépuscule est aussi glaçante que sublime de par tout ce qu'elle véhicule, encore) et BB. Il ne manque que Gainsbourg ou Gino Cervi et on est dans le sublime.
Ah c'est du Steno (sans Monicelli) et donc je comprends mieux pk ce film n'était pas dans mon radar ces dernières décennies.
Ok, c'est kitch, mais trop vite relou, on dirait un Astérix mal ficelé à la Langmann fils (mais, forcément en mieux), c'est vite fatigant malgré une Miss Swanson excellente en Aggripine expressionniste.
Les seconds rôles dont Memmo Carotenuto sont bien même s'ils ne semblent pas trop à l'aise en tuniques et sandales.
La superbe photo de Mario Bava vaut néanmoins le détour pour quelques scènes. Mais il manque trop d'ingrédients pour être indulgent.
Sinon, à force j'ai trouvé 2-3 Steno par mal même sans Moniceilli , genre : Les deux colonels
*BB résume bien le truc: « Comme dans tous les films italiens, qui sont postsynchronisés, le son n’a aucune importance. Chacun dit ce qu’il veut, et chacun dans sa langue. Je parlais français, Sordi et De Sica en italien, Swanson en américain. On tournait dans un charivari infernal, les machinistes clouaient le décor d’à côté pendant que le metteur en scène se faisait faire la barbe et injuriait le barbier qui lui faisait une estafilade. Au milieu de tout ce tintamarre, nous débitions nos âneries, conscients de notre talent, et indifférents à la stupidité de ceux qui ne savaient pas le reconnaître dans un silence déférent et respectueux. Moi qui avais vécu un « service militaire américain » sur le tournage d’Hélène de Troie, j’étais jetée tout de go dans le style débraillé des orgies romaines à la petite semaine… »