Remarqué grâce à "The station agent" et "The visitor", Thomas McCarthy revient à la mise en scène avec "Les winners", énième production indé vue à Sundance.
Comme la plupart de ses cousins, "Les winners" utilise une toile de fond amusante (ici le milieu de la lutte estudiantine) pour au final nous servir un plat déjà vu, à base de loser, de banlieue paumée de l'Amérique profonde, de rédemption et d'humour décalé.
Rien de neuf donc dans le nouveau film de Thomas McCarthy mais la mayonnaise prend d'une façon miraculeuse. Si les premières minutes peuvent faire peur, le récit devient intéressant dès que l'ado entre en scène, et le film de décoller, grâce notamment à des personnages attachants (excellent Paul Giamatti) et à une bonne humeur communicative couplée à un certain spleen.
Dommage que le film retombe dans ses travers dans ses dernières minutes, ne nous épargnant aucun lieu commun et situations convenues, ce qui, heureusement, n'enlève rien au plaisir que l'on peu prendre face à ce petit film fort sympathique.