un pur produit du cinéma indé US, certes stéréotypé mais parfaitement mis en scène et dirigé avec be
Troisième long-métrage pour Thomas McCarthy après son excellent The Visitor (2007), il revient avec Les Winners (2011), un drame social et réaliste où il dépeint des personnages hauts en couleur, entre le père de famille qui prend une mauvaise décision en voulant subvenir à sa famille, une mère en cure de désintoxication et son propre fils qui préfère fuguer afin de fuir cette triste réalité, la rencontre entre ce père de famille bien sous tout rapport et cet adolescent va venir chambouler le quotidien de chacun. L'originalité de ce petit film indépendant, c'est qu'il se déroule dans l'univers de la lutte, un sport qui jusqu'à présent s'était fait très rare dans l'univers cinématographique. Une œuvre dramatique qui, bien qu'elle traite de sujets sérieux, n'en reste pas moins drôle (grâce à la complicité de Bobby Cannavale). Niveau interprétation, on tombera sous le charme du tandem incarné par Paul Giamatti & Alex Shaffer (respectivement le père de famille et l'ado fugueur), sans oublier la participation de Jeffrey Tambor. On obtient au final une œuvre pleine de charme et de sincérité, à la fois émouvante et drôle, un pur produit du cinéma indé US, certes stéréotypé mais parfaitement mis en scène et dirigé avec beaucoup de brio.
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