En filmant les péripéties d'une bande de lycéens qui ont le taux de testostérone à bloc, Pascal Thomas parvient à capter le désir qui éclot, l'énergie sexuelle de l'adolescence qui tourne à vide, avec ce qu'on qualifiait à l'époque de "nouveau naturel", au centre d'une France poitevine rarement filmée au cinéma. Pas si mal donc pour une entrée en cinéma d'un jeune metteur en scène. Pourtant, ayant moi-même à l'époque l'âge des "héros" des "Zozos", je ne me souviens pas avoir été enchanté de voir mes tourments ainsi soulignés - et ridiculisés, même avec tendresse - sur l'écran... J'átais alors sans doute trop sérieux pour pouvoir en rire ! A revoir, donc...
[Critique écrite en 1981]