Il n'y a pas que John Hughes qui sait parler des ados

Très bon petit film français qui parvient aisément et justement à capturer cette insouciance purement adolescente.


L'intrigue est assez éparse : on suit juste ces ado, 2 garçons en particulier, avec un peu 2 filles convoitées, alors qu'ils sont à l'internat ; entre flirts, autorité scolaire et chahut dans les dortoirs, on se laisse porter par ces petites histoires superficielles de coeur, de sexe. Parce que du sexe, on en parle bien, avec cette envie de le découvrir mais cette incapacité permanente à conclure parce que rien n'est simple et qu'au final on aime bien son innocence.


La mise en scène est réussie : une caméra au service de la narration, on film simplement ces grands enfants où qu'ils aillent, quelque soient leurs bêtises, sans jamais rien appuyer, comme pour permettre au spectateur d'être seul juge de ce qu'il se passe. La musique est sympa aussi. Les acteurs sont bons (j'aime bien l'intonation du héros), les actrices en plus sont mignonnes.


Bref, un chouette petit film.

Fatpooper
8
Écrit par

Créée

le 19 août 2020

Critique lue 262 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 262 fois

2

D'autres avis sur Les Zozos

Les Zozos
Fatpooper
8

Il n'y a pas que John Hughes qui sait parler des ados

Très bon petit film français qui parvient aisément et justement à capturer cette insouciance purement adolescente. L'intrigue est assez éparse : on suit juste ces ado, 2 garçons en particulier, avec...

le 19 août 2020

2 j'aime

Les Zozos
Eric31
8

Critique de Les Zozos par Eric31

Les Zozos est une très bonne comedie de mœurs réalisé par Pascal Thomas, coécrite par Roland Duval qui met en scéne Frédéric et François sont deux jeunes lycéens en internat... qui se mettent en...

le 18 mai 2015

2 j'aime

Les Zozos
EricDebarnot
6

Nouveau naturel

En filmant les péripéties d'une bande de lycéens qui ont le taux de testostérone à bloc, Pascal Thomas parvient à capter le désir qui éclot, l'énergie sexuelle de l'adolescence qui tourne à vide,...

le 14 janv. 2019

1 j'aime

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55