C'est un pic, c'est un cap, que dis-je c'est une péninsule !
Film assez raciste, j'ai bien rigolé. Faut voir donc Disney adapter Cyrano, ce qui à la base n'est pas inintéressant, je veux dire que c'est une belle histoire et la réactualiser ça peut se faire, mais il faut en comprendre les enjeux, parce que bon, tu te doutes bien qu'à la fin il y a un happy end et qu'on enlève toute la dimension tragique. Mais si seulement c'était le seul truc qui était débile dans ce film. Comme je le disais, c'est un film assez raciste, parce que c'est évidemment adapté pour un public de noirs. Faut savoir qu'aux USA ils font ça, ils ont des franchises pour les "latinos", d'autres pour les "black". C'est pas pour rien qu'on s'est retrouvé avec de la blacksploitation. Comme si les noirs n'étaient pas capable d'apprécier un film qui n'était pas formaté pour eux. Parce que ici il est question de religion, de gospel et de rap, le tout sans aucun acteur blanc.
Il y a un juste milieu entre le tout blanc et le tout noir, mais bon, les gens ne semblent pas prêts. Terrible.
On fait une décalque de la structure de Cyrano en y ajoutant bien entendu des thèmes sur la famille où on montre qu'on peut être un bon protestant et aimer le rap (comme ça papa et maman sont aussi content). Gerbant, évidemment. Mais c'est pas ça qui est intéressant, ce qui est intéressant c'est le personnage de Roxanne qui est une sorte de star à la mode qui se fait huer par les critiques car elle utilise un vocodeur et dit "tous les artistes en ont". Comme si le fait de ne pas chanter réellement était légitimé par le fait que d'autres le font ?
En fait on a là une façon très insidieuse de dire à la jeune génération, si vos idoles formatées que l'on créer pour vous et pour récupérer votre argent ne chantent pas vraiment, ben c'est pas grave, de toute façon tout le monde le fait, faut t'y habituer.
Faut pas croire ça a beau être de la merde, Disney sait ce qu'il fait, le but étant évidemment d'engendrer un maximum de fric tout en pervertissant la jeunesse, mais pas une perversion comme l'aurait voulue le marquis de Sade, une soumission totale au Capital, préparer le consommateur à acheter aveuglément. Des génies chez Disney.