Une nostalgie inconnue

C'est un des premiers films avec lequel je me suis intéressé au cinéma. Alors je commence par la technique, sans franchement y connaître grand chose, je peux facilement dire qu'il y a des idées qui me semble assez fortes comme la mise en scène de clips musicaux au travers du film et l'apparition d'un personnage issu de notre époque voulant rendre les scènes plus vivantes. Sachant que le film est en noir et blanc et se passant en U.R.S.S. Et pour revenir sur l'aspect chromatique du film, ce n'est en tout point pas dérangeant et assez intéressant de remarquer à quel point notre cerveau va y mettre des couleurs dessus, voir au moins leurs sensations. Mais en même temps le noir et blanc sur des grands HLM tout fait de béton et sur la vie triste et rude de ces ados de l'union soviétique donne un cachet en plus, surtout quand on y ajoute les musiques de kino, groupe dont on voit l'évolution dans le film et qui mise justement sur cet aspect monotone. Le reste des aspects se confond avec le premier que j'ai donné et cela donne un cocktail à la saveur de révolution musical et social. En sortant de ce film, on a l'envie de boire des bouteilles de vins à 2 roubles au goulot en se baignant à poil, avec du Зоопа́рк à fond, dans la mer baltique et en chiant sur l'état, sur sa censure, sur ces lois et faire l'anarchie in the U.R.S.S. Bref je suis sorti de ce film avec une nostalgie dont je n'ai jamais rien connu.