Lettre à Momo par igorbum
Décidément, parfois, il faut désespérer des gens et ne rien pardonner. Ni à Kubrick, ni à Malick, ni à Mann... Ni à Okiura... Jin Roh, qui fut adulé en son temps, et l'est encore, n'était pas un hasard ni une maladresse de jeunesse. Son réalisateur est lourd, et point. Il a la métaphore enclumesque, et la finesse absente. Avec des emprunts -marqués à ce point c'est trop- à Totoro, à Chihiro, et à Coo, Momo n'apporte rien qu'un ennui croissant et le chagrin d'une histoire et de beaux graphismes gâchés... Les plans de fin se succèdent en générant malheureusement cette question : mais quand s'arrêtera t-il ? Non, je ne retournerais pas voir un film de ce gars-là, même si le pitch est séduisant. On ne m'y reprendra plus.