L'amant de la préfète
Au temps du second Empire, madame la préfète du Cher-et-Loir (sic) a un amant. Son amie, receveuse des postes, reçoit ses lettres à sa place. Tourné entre Le mariage de chiffon et Douce, Lettres...
le 18 août 2018
2 j'aime
Au temps du second Empire, madame la préfète du Cher-et-Loir (sic) a un amant. Son amie, receveuse des postes, reçoit ses lettres à sa place. Tourné entre Le mariage de chiffon et Douce, Lettres d'amour est une délicieuse comédie de moeurs d'Autant-Lara, un brin moins "contestataire" que ses autres films bien que s'amusant fort de la discorde qui existe entre les tenants de la "Société" et ceux de la "Boutique" d'une petite ville imaginaire. Une sorte de film chabrolien avant la lettre, doté d'un rythme étourdissant sans la lourdeur de mise en scène que l'on trouve dans d'autres films du réalisateur. Quiproquos et malentendus dans cette guerre picrocholine : l'aspect théâtral de la chose ne pose pas problème tant le dialogue d'Aurenche étincelle, soumis au talent d'Odette Joyeux et de François Périer, entre autres. Ne pas oublier l'indispensable Julien Carette, haut en couleurs dans un rôle de maître à danser/médecin aliéniste !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mon Occupation favorite
Créée
le 18 août 2018
Critique lue 353 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Lettres d'amour
Au temps du second Empire, madame la préfète du Cher-et-Loir (sic) a un amant. Son amie, receveuse des postes, reçoit ses lettres à sa place. Tourné entre Le mariage de chiffon et Douce, Lettres...
le 18 août 2018
2 j'aime
« Lettre d’amour » est l’archétype du cinéma grand public mixé avec le théâtre de boulevard dont il apporte quelques tares comme l’absence de véritables préoccupation de mise en scène, excepté la...
Par
le 18 mars 2021
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
73 j'aime
14