Américaine psycho
Faut resituer le contexte, le mettre à plat et le poser là, parce que c’est lourd à assumer un machin pareil. Tu l’assumes à fond, bien sûr, mais faut resituer pour expliquer ce "à fond" balancé...
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le 15 juin 2016
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Attention, cet avis personnel sur le film comporte des spoilers.
Michael Douglas endosse le costume impeccable de Dan Gallagher, un "Self Made Man", avocat d'affaires. Evidemment, Dan a de jolis enfants, une femme charmante (Anne Archer) et une belle maison. En prologue du film, Adrian Lynn nous impose le cliché des yuppies américains des années 80. Le réalisateur de "Flashdance" force le trait de la caricature pour mieux démystifier l'American way of life, quand Dan succombera aux avances de la séduisante et mystérieuse Alex (Glenn Close). Que voulez-vous, un petit coup de canif dans le contrat de mariage peut toujours arriver, à condition que le coup de canif en question, ne soit pas une psychopathe blonde qui s'immisce insidieusement, comme un parasite dans le quotidien de la famille idéale (en apparence du moins). Dan perd peu à peu pied face à Alex, qui, elle, se fait de plus en plus dangereuse, en s'introduisant chez les Gallagher, en multipliant les menaces envers les enfants - le lapin domestique - et menaçant de tout dévoiler à l'épouse fidèle (elle) et docile. Docile, O.K, mais jusqu'à un certain point, car "Liaison Fatale" est avant tout un thriller domestique, à l'orée du "Home Invasion". Quand les siens sont en danger, la ménagère de moins de 50 ans devient lionne et le combat final sera âpre. En ce qui concerne Dan, le couperet n'est pas passé loin, on ne l'y reprendra pas. Au final, le plus important, c'est que la morale américaino-hollywoodienne soit sauvée !
Créée
le 31 mars 2020
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