Vu 1 an après sa sortie, j’avais beaucoup aimé. Les faits m’ont rappellé la passion de mon paternel pour les "voiles" qu’il nous avait imposée à ma mère, à moi, et ma sœur. L’initiation de la navigation en mer en "optimistes" (quel nom paradoxal pour ce tout petit bateau conçu pour les petits enfants ; alors que nous sommes terrorisées par l’immensité de la mer ! ) puis le grand plongeon dans la coque d'une "vraie " caravelle ; nous devions nous porter d’un côté à l’autre du bateau pour stabiliser son trajet afin d’éviter son basculement et son potentiel naufrage. Aujourd'hui je revois ce film avec du recule. A mon sens, certaines scènes sont inutiles (rêve du fils aîné entre son père et sa petite copine sur terrasse et l’homme nu sur le bateau). Le sujet principal est très bon, peut toucher beaucoup de personnes ayant le souvenir de leurs vacances en bord de mer et leurs activités familiales appréciées ou pas. Ce papa poule, chef de famille, incarne sa propre rigueur d'un idéalisme de "l’aventurier, capitaine de son navire" adapté à ses fantasmes de la famille idéale unie à toutes épreuves, puis cette maman poule incarne la raison, la douceur, l’amour sans épreuve réclamée, et démontre ici ses rêves bien terre à terre. Dans sa globalité, ce film nous réserve un bon moment sans prétention.
Je n'en dirai pas plus, à vous de le découvrir...