Je ne connaissais pas cet acteur canada dry, il joue presque comme Ben Foster, il pratique le JiuJitsu presque comme Steven Seagal, son nom est Bren Foster ! Bon autant évacuer de suite les défauts du film, 2H05, c'est facile 40minutes de trop pour ce qu'il a à raconté. Le synopsis raconte l'intégralité du film, y avait pas besoin de 45minutes d'exposition de personnages mal interprétés et shootés comme un téléfilm, et autant de temps pour développer une intrigue qui finira enfin par nous servir ce qu'on était venu voir dans la bande annonce; un gros bourrin mal luner coller des mandales par paquets de douzes à des PNJ.
Après 90min on a enfin droit à notre bonheur, et le jiujitsu (brésilien ici) a ca de bien, c'est que c'est visuellement spectaculaire ! Notre Steven Seagal des années 80 l'avait bien compris, pas besoin de grande chorégraphie, une bonne dislocation d'épaule des familles, ca fait le taf. Plier le coude d'un gonze dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est des valeurs sûrs du cinéma régressif comme on les aimes. Et contrairement aux encroûtés du type Jason s'Tatane qui ont du mal à lever la gambette, et où il faut mettre 6 plans différents, les zoomés, accélérés, ajoutés des effets en post production pour masquer l'agilité du bestiau en mouvement, Bren Foster se filme tout d'un plan, plein cadre et nous laisse admirer son aisance martiale Van Dammesque en enchainant les spin kick entre 2 clés de bras et une remise en place des lombaires. Et ca, ca fait plaisir.
Si le film avait été du même acabit que la dernière demi-heure j'aurais mis 7 facile, malheureusement pour arriver au bonheur, faut se farcir une heure et demi d'histoire lambda mal jouée et pas très bien filmée, a laquelle je mettrais 3, du coup on mixte à 5.