Dans une station spatiale en orbite autour de la Terre, une équipe scientifique est chargée d’étudier un échantillon ramené par satellite de la planète Mars. Sur celui-ci, un organisme unicellulaire est récupéré, et étudié afin de voir comment ils s’adaptent à différentes conditions de vie. Ce qui n’était pas prévu, c’était que cet organisme se transforme en créature tueuse et invincible…


Avec un scénario pareil, difficile de ne pas faire la comparaison avec Alien… De fait, le film d’Espinosa, malgré tous ses efforts, ne parvient pas toujours à échapper à la comparaison avec son aîné. Pourtant, contre toute attente, il ne souffre pas trop de cette comparaison, appliquant avec brio les recettes qui firent le succès du film de Ridley Scott.
On pourra donc juger ce Life non nécessaire, mais il serait tout de même idiot de refuser pour autant le spectacle qu’il nous offre. Car celui-ci s’avère en effet de grande qualité, bénéficiant d’un grand sens du suspense et d’une remarquable absence de temps morts (ces derniers étant si courts qu’ils en deviennent presque imperceptibles), qui permettent de nous river littéralement à l’écran. Le film bénéficie en outre du talent sans faille de Rebecca Ferguson et Jake Gyllenhaal pour nous immiscer dans l’action, même si les personnages passent au second plan lorsqu’on a vu la créature occupant le rôle principal qui, malgré un aspect peut-être un peu trop proche du calmar pour être vraiment original, n’en est pas moins particulièrement réaliste et même élégante.
Enfin, on appréciera particulièrement la mise en scène d’Espinosa, sobre mais inventive (l’impressionnant plan-séquence d’ouverture), qui, en reculant devant le gore, rend la violence supportable, alors même que ce qui est montré à l’écran se révèle d'une cruauté sans égale. Et comme l’emballage ne serait pas parfait sans une belle fin, Espinosa nous en offre une particulièrement bien trouvée qui, malgré son côté légèrement prévisible, n’en est pas moins marquante et qui, cette fois, sort suffisamment des sentiers balisés pour qu'on ne fasse pas le difficile…


PS : Ne vous méprenez pas sur le sous-titre Origine inconnue. Ce n'est pas l'origine de la créature qui est inconnue (on ne s'en soucie à aucun moment pendant le film), c'est l'origine de ce sous-titre sorti de nulle part...

Tonto
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le 26 avr. 2017

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Tonto

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