Poouuuuuuuiiiiing !

La comparaison avec Alien (ou, au moins, avec le premier du nom) est inévitable lorsqu'on se met à visionner Life : origine inconnue. Et on ne peut pas dire que cela lui rende service.
Le début laisse pourtant présager un peu d'originalité, un traitement différent à celui d'Alien, justement. L'action se situe dans une station spatiale orbitant autour de la Terre. Et là, on examine une forme de vie à priori unicellulaire qui viendrait de Mars. Jusque là. Tout va bien.
Puis l'organisme évolue. Bon. Sa forme et son apparence nous change de ce qu'on a l'habitude de voir en science-fiction. Et ça, c'est un autre bon point pour Life.
Et puis... Patatra ! On découvre avec horreur, lui qui était l'admiration de tout les protagonistes, qu'il ne cherche qu'à tuer tout ce qui bouge. Donc il tue des personnages auxquels on ne s'était même pas attaché. A noter qu'on ne s'attache pas plus à celles et ceux qui survivent.
Tout ça pour dire qu'on pense trop au premier Alien devant ce film. Sauf qu'il n'en a ni la tension, ni le côté angoissant et que le "monstre", bien qu'original, n'a pas le charisme du xénomorphe (si, si le charisme, vous avez bien lu).
Ah ! Par contre si. On n'a droit à un "beau" twist final. Tellement attendu que même ça c'est chiant.
Dernière chose : ça commence de devenir saoulant, à force, ce fichu syndrome "Inception". Mais si, vous savez, enfin... le fameux "Poouuuuuuuuiiiiiing !" sur la bande son. Rien que ça, ça peut faire perdre un point sur une note sens critique.