Les valseurs.
On est là face à ce qu'on appelle un film de potes. Un de ceux qui prônent l'amitié, au service de la cause d'un des leurs. L'histoire raconte comment un journaliste va rencontrer un ouvrier pour une...
Par
le 13 sept. 2013
4 j'aime
Comme souvent dans un film, je pense qu'on le perçoit différemment si on est un homme ou une femme.
Female gaze : Pour Lili, le choix est le suivant : habiter chez ses parents ou habiter chez un homme qui ne fait pas attention à elle, ni même à son bébé qu'il ne berce pas une fois pendant son absence. C'est donc un non-choix. Mais comme ce n'est pas l'héroïne, on s'en fout.
Male gaze : On se réchauffe les mirettes devant un feu de trois gars qui s'entraident. Ça crépite d'humanité. Tout finit bien c'est super.
Ton : Gai et malheureux en même temps
Esthétique : spontanée mais des dialogues plutôt récités. La phrase "les querelles de ménage sont politiques" semble empruntée à une autrice des seventies qui n'est pas mentionnée. Elle semble empruntée car le propos du film autour de l'amour se mord la queue avec un retour à l'ordre final. De même des personnages censés travailler à l'usine sont toujours vacants ce qui relève plus d'une bourgeoisie soucieuse que d'une classe ouvrière peinée. On regrettera donc la politisation de surface.
L'apparition de Juliette Greco est très chouette avec son "le jour venu il faudra me pendre sans hésiter !". Ça démontre bien que les riches sont conscients de ce qu'ils font.
Créée
le 24 oct. 2024
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