Je continue lentement, mais sûrement, mon « marathon » spécial Oscars 2017. Je sais que la cérémonie a déjà eu lieu, mais j’aime prendre le temps de découvrir les différents films en compétition. Aujourd’hui, Lion de Garth Davis est sous les projecteurs. Ce film nous raconte l’histoire de Saroo, australien d’adoption et « enfant perdu », comme il se surnomme lui-même. Sans être exceptionnel dans sa forme, Lion est à la fois beau et émouvant dans son fond.
C’est simple : je me suis ennuyé durant la première demi-heure et ai bien apprécié le reste. Non pas que l’enfance difficile de Saroo m’ait laissé indifférent, mais le scénario est trop linéaire et, donc, trop attendu dans son dénouement. Il va d’un point A à un point B, rien de plus. Néanmoins, durant la période où le héros est adulte, on a droit à quelques retours en arrière et « fantasmes ». Cela permet d’appuyer son désir de retrouver sa mère et son frère biologiques. Ces éléments soulignent également son repli sur soi progressif. Au grand damne de sa famille adoptive et de sa compagne.
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