Pour l'avoir vu à l'époque, en flashant sur la musique, dont des pièces de musique-baroque-new-wave des plus improbables, ce low-budget teinté d'experimental me rappelle qu'il m'avait bien séduit sur le coup.
Certes, c'est cheap, glauque et kitsch au possible et une plongée dans un underground junk de caricature mais cette enquête par ce scientifique allemand sur les extra-terrestre en quête d'orgasmes sous héroïne (hormone qu'ils absorbent à distance par "osmose" en sacrifiant à chaque prise une victime humaine) posés sur le toit du bâtiment, contre-balance le cliché du film de frime par des égocentriques. Ça laisse un doux (et sans doute un peu plat) mélange d'enquête surnaturelle chez les déjantés.
En 84 j'avais 18 ans et il ne sortait pas grand-chose de cet acabit en salle, pourtant ça s'est passé...